J121 Whitehorse - Teslin (YL) 180 km

Après notre connexion et l'envoi de la newsletter, nous avons rejoint nos amis français, Arnaud, Caroline et la petite Rose, à la librairie de Whitehorse.
La connexion est limitée mais elle nous a permis de mettre des annonces pour Barrack.
Car qui dit retour, dit séparation avec Barrack.
On aimerait le garder mais en France, il ne passerait pas le contrôle technique et le laisser ici pour le récupérer serait un gouffre financier.
Nous devrons donc l'abandonner et le léguer à d'autres voyageurs.

Et puis, nous avons été rejoint par d'autres français que Arnaud et Caroline avaient rencontré au Mexique.
Ils avaient reconnu leur van sur le parking de Wal Mart hier soir, ont papoté ce matin...
Il s'agit d'une famille de marseillais avec deux enfants qui voyagent dans un van pas plus grand que Barrack mais super bien aménagé.
Ils ont un robinet, un frigo...
Bref, nous allons faire un bout de route avec eux aussi.

Mais avant de partir, ils nous proposent de visiter une remontée des saumons.
Moins impressionnante que celle de Valdez, elle était tout de même mieux concue et surtout, il y avait des bénévoles pour nous expliquer le principe.
Nous avons donc appris pas mal de choses sur les saumons.
Ce sont des poissons facinants! Ils mettent presque 3mois à remonter le courant pour venir pondre et mourir ici.
Pendant tout ce temps, ils ne mangent pas, ils restent sur leur réserve.
C'est pour ça que ceux qui viennent jusqu'ici sont rouges. Ils perdent leur graisse, du coup les écailles prennent la couleur de leur muscles (si je peux expliquer comme ça...)
Donc, il faut éviter de pêcher aux abords des lacs de ponte pour cette espèce. Les poissons sont moins bons.
On peut aussi définir l'âge d'un poisson en fonction des écailles comme sur un arbre.
Enfin, je ne vais pas vous faire un exposé sur le saumon.
Mais c'était très intéressant.

Ensuite, nous avons pris la route en convoi de trois.
Les marseillais avaient proposé de se parquer près d'un lac mais le GPS n'est pas un outil parfait.
Et mieux vaut passer la nuit à proximité de la route plutôt que d'essayer de se trouver l'endroit parfait et de bousiller les voitures sur un chemin tout pourri...
Car c'était le cas. Caro et Arnaud étaient aussi contents que nous de ce chemin qui nous a mené sur des propriétés privées...
Nous avons fait machine arrière pour s'arrêter un peu plus loin sur une aire près de la rivière-lac.
Petit apéro à 9 français dans le fin fond du Canada. C'était sympa.